[Vidéo] Web-série En Route ! - Et si les effluents d'élevage permettaient de reprendre la main sur la valorisation de votre colza ?
Bienvenue dans le bassin Rennais, chez Quentin, polyculteur-éleveur aux portes de Rennes. Ce jeune agriculteur breton a su tirer profit de ses effluents d’élevage, ce qui, au-delà de l’économie d’intrants, lui permet de mieux valoriser la vente de sa récolte de colza. Comment cela est-il possible ?
Dépendre le moins possible de l’extérieur
Au départ, la ferme des parents de Quentin ne s’étendait que sur 55 hectares. Insuffisant pour valoriser les effluents d’élevage de leurs 50 vaches laitières et 150 truies. Ayant toujours eu pour objectif d’être le plus autonome possible, il a profité de son arrivée sur la ferme pour s’agrandir, afin d’optimiser le système, notamment en tirant profit de leurs propres engrais de ferme. « Il s’agit vraiment d’une volonté personnelle, cela nous apporte de la sérénité de dépendre le moins possible de l’extérieur. Savoir, en se levant le matin, qu’on travaille pour nous, et pour nous seuls, est capital », confie Quentin.
100 % de notre lisier valorisé sur nos terres
Par ailleurs, développer une démarche plus autonome, mais aussi plus vertueuse était capitale pour lui. Les engrais de ferme ont un impact très positif sur la vie biologique et microbienne du sol . Ils apportent de l'azote, mais aussi du phosphore et du potassium sous une forme facilement assimilable par les végétaux . Bien sûr, l’intérêt de cette ressource est aussi économique, puisque cela permet d’utiliser moins de fertilisant de synthèse. Aujourd’hui, les effluents d'élevage de la ferme de Quentin lui permettent d'être autonome à 95 %.
Le colza, excellente tête rotation
Avec cet accroissement des surfaces, Quentin a aussi pu réintroduire 22 hectares de colza dans son assolement à son arrivée. « C’est une culture qui se plait bien chez nous, reconnait-il. Nos terres restent fraîches et les semis se passent généralement toujours dans de bonnes conditions. Du coup, on enregistre de très bons résultats, c’est une excellente tête d’assolement. » Et là aussi, Quentin s’attache à rester vertueux. Ses colzas reçoivent de l’engrais de ferme en août, avant le semis. Bien sûr, il reste très impliqué, tout au long de l’itinéraire cultural, dans la réduction de son empreinte environnementale : les semis sont simplifiés et tout traitement est mûrement raisonné.
Quentin témoigne plus en détails de son expérience avec OleoZE
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Pourquoi l’épandage des effluents d’élevage ouvre-t-elle à une meilleure valorisation de sa récolte de colza ? Explications d’expert : Loïc GODNAIR - Responsable des achats filières oléagineuses de spécialités chez SAIPOL
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