Avec OleoZE, Saipol rémunère la durabilité
La qualité du travail de l'agriculteur a aussi une valeur ! C'est le message envoyé par Saipol en développant la solution OleoZE.

« Saipol, filiale du groupe Avril, innove en créant un troisième pilier de rémunération du colza et du tournesol. En sourçant les graines issues de pratiques durables des oléagineux, annonce Thibaut Dumans, responsable de la marge colza, Saipol rémunère désormais non seulement un potentiel d'huile et de protéines, mais aussi la réduction des émissions de gaz à effet de serre, à travers un bonus GES. »
Un outil de commercialisation ouvert à tous
Comment réellement valoriser les pratiques des producteurs ? Sur OleoZE, la solution de vente en ligne est accessible aux agriculteurs. Ils peuvent créer leur propre compte et visualiser les prix proposés départ ferme, avant bonus. Pour Saipol, c'est l'opportunité de tisser des liens nouveaux. Ce mécanisme d'approvisionnement enrichit le répertoire de l'agro industriel, qui poursuit son travail avec les organismes stockeurs, ses fournisseurs habituels.
Suivant un schéma de transport très classique (rendez-vous transporteur / livraison usine / facturation), la commercialisation sur OleoZE est accessible au plus grand nombre ! Chacun peut donc tirer le meilleur profit de son travail et de la qualité de ses oléagineux, sur le segment dynamique du biodiesel, soutenu par la réglementation européenne.
Après le durable, le haut de gamme
Avec 98 % d'achats estampillés "durables", Saipol est tourné depuis longtemps vers les pratiques vertueuses. Mais le spécialiste de la transformation des graines oléagineuses veut aller plus loin. En cherchant à alloter et à valoriser des stocks à faible empreinte carbone, il vise le développement de spécialités haut de gamme : biocarburants et huiles "bas carbone", issues de pratiques plus durables.
Pour déterminer cette valeur, Saipol franchit un palier, en s'adressant à l'agriculteur.
« La recherche et la valorisation du haut de gamme ouvre de nouvelles perspectives, moyennant quelques démarches administratives supplémentaires, reconnaît Thibaut Dumans. Une auto-déclaration en ligne, l'archivage de quelques justificatifs et un audit systématique pour les nouveaux fournisseurs. Mais le jeu en vaut la chandelle. »
Quelles pratiques agricoles ont le plus de valeur ?
Comment est définie la valeur des pratiques agricoles et donc d'un stock de graines ? Plusieurs leviers régulent le niveau de bonus : l'origine des semences, la consommation de carburants, les interventions phytosanitaires et les apports de fertilisants. Mais, explique Thibaut Dumans :
« La réelle nouveauté, particulièrement efficiente en matière de bilan carbone, est la prise en compte du travail du sol et des apports de matières organiques. »
Moins le sol est travaillé et perturbé, moins l'agriculteur émet de GES et plus le sol stocke le carbone. Un mécanisme d'autant plus efficace que la matière organique végétale n'est plus exportée mais incorporée au milieu. Le rôle joué par les matières organiques issues de l'élevage est lui aussi valorisé.
Au bout du compte, le bonus GES peut atteindre jusqu’à 40 €/t*. Une vraie reconnaissance et un levier intéressant pour financer l'amélioration d'un système et favoriser d'autres externalités positives sur le long terme (fertilité, rendement).